Nous sommes au milieu du dix-septième siècle. La guerre entre catholiques et protestants a laissé La Rochelle dans un état précaire. Joachim Reguindeau doit à tout prix quitter cette ville de misère où le seul être qui se souciait de lui vient de rendre l’âme. Grâce à de faux-papiers, le jeune orphelin obtient son laissez-passer pour l’Amérique. Son éducation, exceptionnelle pour l’époque, lui permet de se trouver un emploi de domestique dans une riche famille trifluvienne. Il y fait alors la connaissance du gouverneur Pierre Boucher de qui il se lie d’amitié. Lorsque, quelques années plus tard, il quitte la gouvernance pour fonder sa propre ville, Boucher lui fait une offre qu’il ne peut refuser…

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Contrairement aux dix-sept générations qui l’ont précédé, Germain Gauthier ne sera pas tisserand. Il rêve plutôt d’une vie d’actions et d’aventures. Au grand désarroi de son père, il s’engage dans l’armée. Ses qualités militaires exceptionnelles lui permettent de joindre rapidement les rangs du plus prestigieux régiment d’Europe, lequel est envoyé en Nouvelle-France pour combattre l’Iroquois. Après le traité de paix de 1667, le régiment est démantelé. Certains soldats regagnent leur patrie, alors que d’autres, dont Germain, restent. Mais la paix demeure fragile et les embuscades encore trop fréquentes. Le soldat normand entreprend la tournée des villages pour organiser une milice paroissiale qui, l’espère-t-il, pourra rétablir l’ordre dans la colonie. À la demande de Pierre Boucher, il établit son quartier général à Boucherville…

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Au cours des deux siècles qui suivront, les deux familles de pionniers sauront se démarquer, les Reguindeau par leur verve et leur sens de la stratégie, les Gauthier, par leur fougue et leur témérité. Aidés d’un objet aux pouvoirs particuliers, ils parviendront à influencer secrètement la politique et l’économie du pays. 

Le roman Le sceau du Roy utilise des personnages historiques qui, par la magie de la fiction, sont transportés à travers différentes aventures rocambolesques.